Compte rendu 1er degré :

Ajustements de rentrée 1er degré

Suite aux alertes du mois de juin et à la confirmation des effectifs à la rentrée, quatre moyens provisoires ont été implantés dans les quatre écoles suivantes pour l’ouverture provisoire d’une classe dans chacune – pour l’année – moyens pris sur les brigades de remplacement des circonscriptions – donc, hors balance des moyens alloués par le ministère :

- Novy-Chevrière,

- Saulces-Montclin,

- Chaleville-Mézières Capucines élémentaire,

- Charleville-Mézières Les Haybions.

La balance des moyens, à ce stade, fait état d’un excédent de 1, 086 poste.

Le quartier de la Ronde Couture de Charleville-Mézières étant retenu dans le cadre des « cités éducatives », le DASEN choisit d’utiliser ce moyen pour l’implantation d’un poste de coordonnateur de ce nouveau « super » réseau en l’absence de moyens dédiés attribués par le ministère.

Suite à nos demandes au CTSD de juin et à nos question diverses (cf. ci-dessous), un point d’information sur la mise en place et la mise en œuvre des PIAL est programmé.

La DSDEN nous présente les quinze PIAL – interdegrés – constitués :

PIAL 08 CTSD 5 septembre 2019

La DSDEN n’a pas fait le choix de « PIALer » tout le département, comme d’autres de l’académie – mais un déploiement progressif.

Six « PIAL renforcés » voient l’intégration d’un établissement médico-social.

Les coordonnateurs n’ont pas encore tous été nommés.

La circulaire sur l’école inclusive prévoit la possibilité de décharge d’un quart pour les directeurs-coordonnateurs de PIAL et d’IMP (pour le professeur-coordonnateur dans le second degré). La DSDEN n’a pour le moment attribué aucun moyen pour ces fonctions (un ou des directeurs déjà déchargés totalement ont été choisis) et attend un arbitrage académique.

Interrogée sur l’organisation de chaque PIAL, pour la DSDEN (cf. question diverse), il n’y a pas de PIAL type, c’est à chaque PIAL de trouver son mode de fonctionnement.

Interrogée sur les procédures à respecter et documents à produire, ensemble préconisé dans la circulaire, la DSDEN répond (cf. question diverse) qu’une panoplie de guides – notamment le guide d’aide à l’entretien – est mise à disposition sur Eduscol et répond à toutes les préoccupations.

La FSU insiste sur le fait que les coordonnateurs vont notamment devoir prendre en charge la gestion de la pénurie d’AESH (cf. question diverse) en arbitrant les insuffisances de moyens à travers les emplois du temps de ces personnels d’accompagnement, et devoir faire face aux interrogations des parents. Entretiens avec les parents, définition des besoins, emplois du temps de l’élève et des AESH, adaptations, prises en charge extérieures, … le coordonnateur a en charge l’ensemble du dossier de l’élève.

La DSDEN affirme essayer mettre en place une plus grande collaboration avec les service de l’Agence régionale de Santé pour une meilleure communication des éléments médico-sociaux aux professionnels de l’éducation.

Lire : Circulaire de rentrée – École Inclusive Sept points sont détaillés dans la circulaire sans qu’il ne soit question à aucun moment de moyens alloués à toutes ces mesures.

Nous déplorons que la DSDEN n’ait pas été en mesure de présenter un bilan de l’expérimentation des quatre PIAL mis en place en 2018-2019. Nous constatons que si le Service de l’École Inclusive semble être installé au sein de la DSDEN, les équipes vont être grandement laissées à elles-mêmes pour la mise en œuvre des préconisations ministérielles de la circulaire sur l’école inclusive.

Enfin, la DSDEN nous informe qu’elle met en place, en collaboration avec l’Agence Régionale de Santé, une brigade mobile de scolarisation des élèves en situation de handicap pour laquelle deux établissements ont candidaté. Celle-ci sera constituée de professionnels experts afin de conseiller les équipes éducatives mais pouvant aussi assurer éventuellement certaines prises en charge.